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Financer une place d’accueil familial

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A mi-chemin entre le domicile privé et l’accueil collectif, l’accueil familial peut être en partie financé. Le point sur les aides existantes.

L’accueil familial est une solution économique, moitié moins chère qu’un emménagement en Ehpad (établissement d’accueil pour personnes âgées dépendantes).

Il faudra cependant débourser entre 1500 et 1800 euros chaque mois, une somme qui comprend le gîte, le couvert et le salaire de l’accueillant ou l’accueillante familial.e.

Or en 2018, la retraite moyenne des Français s’élevait à 1382 euros nets, selon les chiffres du ministère des Solidarités et de la Santé.

Mais la facture d’un accueil familial peut être allégée grâce à différents dispositifs.

D’abord, le crédit d’impôt. Le salaire de l’accueillant, qui compte pour deux tiers environ du montant total, donne droit à un crédit d’impôt équivalant à la moitié des sommes versées, dans la limite de 12 000 euros par an (et 15 000 euros pour un couple).

Des sommes à indiquer sur votre déclaration d’impôt.

Ensuite, l’allocation personnalisée au logement (APL) qui peut couvrir une partie des frais d’hébergement. Elle est attribuée sous conditions de ressources et selon le montant des frais facturés.

La demande est à adresser à la Caisse d’allocations familiale (Caf), ou à la Mutualité sociale agricole (MSA) pour les personnes affiliées au régime agricole.

Pour les personnes âgées, deux aides supplémentaires existent :

L’allocation personnalisée d’autonomie (Apa), pour les personnes de plus de 60 ans. Elle est attribuée en fonction de la perte d’autonomie et peut servir à régler en partie le salaire de l’accueillant.

Le dossier est à demander au Conseil départemental du lieu où est situé l’accueil familial.

L’aide sociale à l’hébergement (ASH), pour les personnes de plus de 65 ans aux faibles ressources. La demande doit être adressée au Conseil départemental via la mairie ou le CCAS (centre communal d’action social).

Elle déclenche une procédure d’obligation alimentaire : la collectivité ne versera l’aide que si les enfants et petits-enfants ne sont pas en mesure de payer pour leur parent âgé.

Les personnes en situation de handicap peuvent quant à elles faire une demande d’allocation adulte handicapé (AAH) ou de prestation de compensation du handicap (PCH) auprès de la MDPH, Maison départementale des personnes handicapées.

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